vendredi 2 décembre 2016

Éduquer le cœur


Traduction de la vidéo « Educate the heart »


Quand les enfants viennent au monde, nous faisons tout notre possible pour les protéger, les nourrir, les aimer.

Le cœur et l'esprit d'un enfant sont fragiles.

À mesure qu'ils grandissent, nous voulons leur apprendre tout ce que nous savons.

Nous les envoyons à l'école pour nourrir leur esprit avec de merveilleuses connaissances, pour leur donner les outils dont ils ont besoin pour la vie.

À l'école, ils obtiennent un avant-goût de ce que les choses sont dans le monde extérieur.

Il y a l'amitié, la romance, la déception, la honte, la discrimination et l'intimidation.

Mais les outils que nous leur donnons sont-ils suffisants pour les préparer à ce monde?

Nous avons une énorme responsabilité et une opportunité incroyable.

Si nous voulons vraiment les préparer pour le monde extérieur, il faut aussi éduquer le cœur.

Parce que pour naviguer dans le monde extérieur avec compassion, acceptation et tolérance, nous devons leur enseigner la compassion, l'acceptation et la tolérance.

Cela peut commencer dans nos écoles et cela peut commencer maintenant.

Cela se produire lors d’une pratique de hockey, d’une classe de danse, d’un camp de jour et d’un cours de musique.

Et c'est déjà le cas dans le monde entier avec des résultats étonnants.

Si nous voulons que nos enfants grandissent et deviennent des jeunes socialement et émotionnellement responsables, nous devons exiger une éducation équilibrée qui met l'importance sur l'éducation, à la fois de l'esprit et du cœur.

jeudi 1 décembre 2016

Don't hate what you don't understand

"Ne détestez pas ce que vous ne comprenez pas." ~ John Lennon

Quelle belle citation... que tout éducateur ou intervenant devrait se remémorer avant de juger le comportement d'un élève.

Trop souvent, au nom du respect de l'adulte, on applique un arrêt d'agir parce que l'élève a manifesté un comportement socialement inacceptable.

Et si on interprétait plutôt ce type de comportement comme :
- un symptôme d'une détresse?
- une maladresse à gérer une colère? ou
- un appel à l'aide?

Alors, au lieu de laisser percevoir à l'élève qu'on le déteste par notre intransigeance face à un comportement, prenons le temps de comprendre le message qu'il tente de nous livrer maladroitement.

mardi 29 novembre 2016

"Si je considère la masse, je n'agirai jamais. Si je regarde l'unique, j'agirai."

Cette citation de mère Teresa, lue sur Twitter aujourd'hui, vient de me frapper en plein visage et de soulever chez moi une interrogation : Agissons-nous ou n'agissons-nous pas ainsi en éducation?
La réponse est douloureuse, mais inutile de jouer à l'autruche.
Combien de fois j'ai entendu des acteurs du réseau se féliciter d'avoir diminué de quelques points de pourcentage le taux de décrochage? Combien de fois, dans ma propre école secondaire, avons-nous remis en question la pertinence d'organiser des activités, considérant le faible taux de participation des élèves à ces activités?
Jusqu'où cette obsession de gestion axée sur les résultats nous menera, si on persiste à nous donner des cibles à atteindre basées sur la masse?
J'ai bien peur qu'en agissant ou en n'agissant pas ainsi, nous sommes en train d'accepter l'inacceptable : continuer à ne pas agir avec l'unique...

vendredi 5 février 2016

Le sentiment d'être un mauvais leader



Beaucoup de leaders se sentent coupables du fait qu'ils sont souvent en réunions et développent le sentiment d'être des mauvais leaders, s'ils ne gardent pas toujours leur porte ouverte quand ils sont au bureau. Mais cela peut conduire à ce que chaque minute libre entre deux rendez-vous soit utilisée par des personnes avides d'attention, qui entre dans le bureau. De ce fait, les leaders doivent faire leur travail les soirs et les fins de semaine, ce qui conduit alors à un cycle de culpabilité d'être un mauvais conjoint, parent ou ami. Si cela vous ressemble, vous devez changer votre vision de ce qu'est un bon leader.

Traduction d'un extrait du texte "Stop Being a People-Pleaser" écrit par Elizabeth Grace Saunders

lundi 1 février 2016

Vous pouvez fermer la porte (parfois)

Traduction du texte "You Can Close the Door (Sometimes)" de George Couros


cc licensed ( BY ) flickr photo shared by brad montgomery


De nombreux administrateurs scolaires (comme tous les éducateurs) ressentent un manque de temps extrême et ne savent pas comment arriver à faire toutes les choses qu'ils doivent faire dans la journée. Lorsque j'ai suggéré que le blogging devrait être une partie de leur travail, non seulement en raison de la transparence que démontre leurs pensées, mais aussi parce que cela leur permet de se connecter et de réfléchir à leur apprentissage, beaucoup ont ri de cette idée.

"Il n'y a tout simplement de temps."

Pour moi, réfléchir à titre d'administrateur n'est pas une option. Je crois que le faire à travers un blog ou ouvertement vaut mieux quand votre apprentissage aide les autres, mais la réflexion est indispensable à l'apprentissage.

La majorité des écoles que j'ai visitées ont une période de lecture d'intégré à l'horaire de la journée, mais combien de temps est alloué aux enfants pour écrire et réfléchir? Donc, si la réflexion est une partie importante de ce que nous faisons en tant qu'éducateurs, alors pourquoi avons-nous tant de mal à le faire réellement dans les limites de nos journées? Cela ne devrait-il pas faire partie de ce qui se passe dans les salles de classe?

Alors, si une fois de temps en temps, ou même si c'est prévu à chaque jour, un administrateur en fait fermé la porte, et fait juste réfléchir. Si nous avons dit à nos professeurs que nous devons prendre le temps de se connecter et de réfléchir à notre apprentissage, le verraient-il négativement, ou si ils verraient quelque chose que vous essayez de modeler? La collaboration est essentielle mais devons-nous être en mesure d'apporter nos propres pensées et apprentissage à la table? Oui, les administrateurs doivent être accessibles et ont une porte ouverte la plupart du temps pour être bien accueilli dans leur communauté scolaire, mais parfois, n'est-il pas important de simplement prendre un certain temps?

Dans l'article, “Stop Being A People Pleaser”, l'auteur mentionne que notre porte n'a pas toujours besoin d'être ouvert:
Beaucoup de gestionnaires se sentent coupables du fait qu'ils sont souvent en réunions et développent le sentiment d'être des mauvais gestionnaires, s'ils ne gardent pas toujours leur porte ouverte quand ils sont au bureau. Mais cela peut conduire à ce que chaque minute libre entre deux rendez-vous soit utilisée par des personnes avides d'attention, qui entre dans le bureau. De ce fait, les gestionnaires doivent faire leur travail les soirs et les fins de semaine, ce qui conduit alors à un cycle de culpabilité d'être un mauvais conjoint, parent ou ami. Si cela vous ressemble, vous devez changer votre vision de ce qu'est un bon gestionnaire. Cela permet de se dégager et de définir de meilleures limites pour arriver à faire plus de travail au bureau. Par exemple, votre état ​​d'esprit pourrait être: "Une façon d'être un bon gestionnaire est de démontrer l'importance de se concentrer sur le travail de haute priorité. Je peux garder ma porte fermée à certains moments de la semaine où j'ai besoin de faire les choses sans sentiment de culpabilité."

Donc, je suppose que ma question suite à cette citation ci-dessus est, est-ce que prendre le temps de réfléchir aux tâches hautement prioritaires fonctionne?